Nature de Nature

Amandra aimait à retrouver sa campagne natale. Dès qu’elle le pouvait, elle y retournait se ressourcer ! Loin du tumulte citadin et de l’asphalte mondain, elle se replongeait avec délice dans ses racines.

Chacun de ses retours était ponctuer de longue balade dans cette nature, qu’elle avait parcouru de long en large durant sa jeunesse. Il n’était pas rare qu’elle rencontre d’ancien compagnon de route avec lesquels elle avait un temps parfait une éducation qui ne saurait s’apprendre dans les manuels.

Amandra continuait à chaques retours ses balades et parfois elle s’asseyait devant les berges, elle passait une heure ou deux à regarder la rivière coulait. Parfois elle s’allongeait dans l’herbe et admirait les nuages.

Un jour alors qu’elle se trouvait plongé dans un livre, elle se sentit comme observer. Amandra savait pourtant qu’a cette heure-ci il n’y avait personne. Elle remit sa chevelure en place et sans plus prêter attention à ce sentiment étrange d’être épier et se replongea dans son bouquin.

Elle retourna le lendemain prés de la rivière car elle aimait cet endroit. Il régnait le silence et la fraîcheur. Fraîcheur qu’Amandra recherchait tout particulièrement en cette saison caniculaire. Elle avait opté pour un short en jeans un large T-shirt et dessous son maillot de bain. Elle avait apporté une grande serviette de bain car elle voulait prendre quelques couleurs avant son retour à sa vie urbaine. Elle étendit la serviette, ôta son T-shirt et s’y allongea. Elle somnolait quand quelque chose la tira de ses rêveries.

« -Bonjour belle Naïade. »

Amandra mit quelques secondes avant de retrouver ses esprits. Quand ses yeux furent réadapter à la lumière elle s’aperçut qu’elle avait devant elle, Kyle.

Kyle était son premier amant, avec lui, elle avait connu ses premiers émois. Elle était jeune et balbutiait dans la sexualité.

« -Kyle, Que fais-tu donc ici ?

-Est-ce comme cela que l’on accueille une vieille connaissance ?

-Kyle, je ne suis plus la petite gamine que tu as séduite autrefois !

-Oh ! Cela je le sais ma belle. Cela fait peut-être longtemps que nous ne nous parlons plus mais cela ne veut pas dire que je ne sais pas ce que tu es devenu. Tu as fais du chemin depuis tes 16 ans.

-Oui, je suis maintenant une femme et ne suis plus sous ton charme.

-Vraiment ?

-Ai-je besoin de répondre ?

-Ma belle, je n’ai pas oublié ce que nous avons vécu ensemble. Et je sais que tes aventures sont nombreuses. Normal avec le corps que tu as, qui n’aurait pas envie de te faire l’amour.

-Stop, arrête ne joue pas à ça avec moi, je te connais et n’ai pas envie de te compter parmi mes amants.

-Pourquoi donc ? Je ne te plais plus ?

-Ca n’est pas la question, Toi et moi tu sais ce que cela donne et je n’ai pas envie de recommencer.

-Tu as oublié mes mains sur ton corps, mes baisers lorsque nous faisions l’amour ? As-tu oublié comment tu réagissais à ma bouche ? »

Amandra retrouvait ces sensations avec une force qui l’effrayait. Elle croyait pourtant qu’elle resterait stoïque en le voyant mais le fait que ses mains retrouvent le chemin que tant de fois il avait parcourus…

Elle le repoussa, prit ses affaires et s’enfui. Elle entendit derrière elle un dernier…

« -Fuis tant que tu veux ma belle, on se retrouvera très bientôt. Et là, tu resteras dans mes bras je te le jure ! »
{A suivre}

Janvier 2008

Comments

[Boris]

Bravo, belle manière que tu as de conjuguer au parfait du suggestif...

[patrick]

Jolie cette série là aussi ....
j'aime bien....
Bisous

[Ashtarte]

Hé bien dis moi je vois que cela te donne des idées poetiques ... Le corps à une mémoire ... c'est ce que je pourrais te répondre...
Baisers poétesses...

[nowang]

il semble que l'alchimie des corps soit plus forte que la volonté des esprits. Comment résister à des mains douces, chaudes et expertes dans l'art du toucher sensuel, comment tenir tête à une bouche satinée qui sait les endroits où le contact fait vaciller la raison. Et comment ne pas perdre ses repères face à un corps que l'on a serré, griffé, embrassé et qui vous à porté bien au delà des plaisirs communs?
Baudelaire savait à merveille dire les correspondances entre l'esprit et les sens.
Baisers poétiques et érotiques.

[Ashtarte]

Ah oui?
Pourquoi pas...