Découverte 6

Rafael Meredith n'en pouvait plus d'attendre. Il n'en pouvait plus il avait essayer de garder ses distances avec elle. Il voulait la posséder , qu'elle soit sienne et ce depuis aussi loin qu'il s'en souvienne. Il s'était tenu dans l'ombre, l'observant de loin. Il possédait la société mais n'en avait pas pris la direction, préférant laisser les rênes à son associé. Seulement le moment était venu. Lorsqu'il s'était aperçu de l’absence d' Hélia, il était devenu dingue, alors il avait tout fait pour connaître le moindre de ses faits et gestes. Il avait eu des rapports journaliers mais n'en était pas moins rassuré, il savait que ce qu'elle allait découvrir ,elle l'a perturber.

Il s'était promis d'y aller doucement seulement lorsqu'il l'avait vu, il n'avait pas résister.

Lorsqu'elle entra dans son bureau, son corps se tendit et planta ses yeux dans le siens. Ce qu'il y l'eut l'excita, alors son membre prit soudainement plus de place dans son pantalon. Il desserra sa cravate car il avait l'impression d'étouffer.

• Asseyez-vous, Hélia !

Ce qu' Hélia fit après quelques secondes d' hésitation. Elle l'observait avec appréhension et un autre sentiment qu'elle ne savait déterminer.

• Je sais que vous avais pris un congé mais vous êtes parti au mauvais moment, l'entreprise est sur le point de signer un gros contrat et nous avons besoin de tout le monde. Et je dois savoir que tout mon personnel est impliqué. Hors vous êtes parti sans même avoir pris le temps de m'en avertir !

Hélia resta bouche bée, totalement ahuri de cette réaction. Elle avait prévenu sa hiérarchie et elle ne prenait quasiment jamais de congés et la seule fois où elle le faisait elle se retrouver dans le bureau du patron... c'était une blague ?

• Monsieur, je ne suis pas sûre de tout comprendre, j'ai posé congé pour pouvoir m'occuper d'un problème familiale. Je n'ai pas déserté mon poste j'ai demandé à mon chef si je le pouvais.

• Il va falloir que vous compreniez que désormais les règles ont changé. Je veux savoir tout ce qu'il se passe dans ma société. Il va falloir vous y faire Mademoiselle Hémeri !

• Je … je … bafouilla-t-elle incertaine de l'attitude qu'elle devait adopté.

• Désormais vous allez vous installé à côté de mon bureau, vous allez devenir mon assistante. Tout est déjà organisé, allez cherché vos affaires et étudiez les dossiers qui se trouve dans le bureau qui va être le votre désormais. Lorsque je vous demande de me rejoindre, vous le faites sans attendre. Je ne suis pas quelqu'un de patient Mlle Hémeri alors ne l'oubliez pas ! Allez-y maintenant ; et revenez ici en fin d’après midi pour que je vous donne mes instructions pour la suite.

Hébété Hélia sorti du bureau et comme un automate elle rassembla ses affaires pour les mettre dans ce qui allait être son nouveau bureau. Elle s'installa et mis quelques instants pour retrouver ses esprits. Une petite voix lui disait qu'il ne valait mieux pas énerver cet homme énigmatique. Alors elle se mit au travail, elle aurait le temps une fois chez elle pour analyser cette drôle de situation. Elle ne vit pas passer la journée et lorsqu'elle releva le nez des dossiers la journée était quasi fini. Elle rassembla son courage et alla frapper au bureau de son patron.

Elle sursauta quand elle entendit la voix de Rafael Meredith lui dire d'entré.

Elle s'avança lentement à l’intérieur et se sentit soudain oppressé elle tenta de rester le plus calme possible, elle ne voulait pas laisser paraître son émoi.

Elle s’aperçut de la tension qui régnait dans la pièce. Elle observait cet homme tandis qu'il poursuivait la conversation téléphonique qui l'occupait. Lorsqu'il raccrocha son regard vint se poser sur elle et elle eut l'impression d'être déshabillé en une seconde.

-Bien installez-vous Mademoiselle, je vois que vous êtes à l'heure. Je vais vous expliquez ce que j'attends de vous, ne m'interrompez pas. Vous faites du bon travail c'est indéniable, mais vous êtes sous exploité. Et désormais vous allez travailler directement sous mes ordres, vous viendrez avec moi partout. Il va falloir que vous changiez votre garde robe ces frusques ne vous mettes pas en valeur.

Alors qu'elle écoutait les paroles que débitais son patron, Hélia sentait la colère grandir en elle, elle fulminait mais pour qui se prenait-il ?

-... J’espère que votre passeport et à jour car vous allez aussi voyager à mes côté. Et ce soir vous venez dîner avec moi, car j'ai encore beaucoup de choses à vous dire. Alors rentré chez vous , changez-vous et je passe vous prendre à 19h30 et soyez prête sinon …

Il laissa le reste de sa phrase en suspend et la renvoya d'un revers de la main.

Lorsqu'elle retourna à son bureau Hélia fulminait. Elle était en colère après elle de n'avoir pas réagi face à cette homme autoritaire, imbu de lui-même. Elle se doutait qu'il n'avait pas l'habitude qu'on lui refuse quoique ce soit !

Dans une sorte de brouillard, elle rentra chez elle. Allait-elle se laisser faire tel une marionnette, ou allait-elle se rebeller ?

Comments

[Ashtarte]

Demain...

[Eric]

Hâte de lire la suite..