Les supplices du manque...

La vie fait que parfois l'on ne peut voir celui ou celle que l'on désir. C'est alors que s'installe le manque.

Sensation a la fois exquise mais aussi véritable torture. C'est un symptôme que les couples ,'ont plus ou peu!

Il est bien dommage d'ailleurs qu'il n'est pas cette sensation. Lorsqu'on est dans cette état d'esprit tout tourne autour de cette envie qui nous taraude les reins.

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas vue Hannibal, et même si hier je l'ai vue (trop peu de temps à notre goût car cela fut écourté) j'ai du mal à décrire l'état dans le quelle je me trouve actuellement. C'est entre le manque que je pense pourrait être comparable à celui des toxicos et la transe. Le 1er étant cette sensation de vide, de tremblement (qui n'est pas du au froid hivernal) et la 2ième étant celle de l'attente de son corps ne faisant plus qu'un avec le mien.

Je sais que le peu de temps que nous avons passé hier n'a ni pour lui ni pour moi effacé le manque qui est le nôtre mais il a quelque peu estompé cette sensation.

Et nous avons encore une partie de ce manque qui est le nôtre depuis quelques temps!

Je suis donc toujours dans un état où absolument toutes mes pensées sont purement sexuelle.

Alphonse Daudet disait que « La gourmandise commence quand on a plus faim ».

Je suis entièrement d'accord avec ce qu'il dit, car même si on a un peu étanché notre faim ce n'est qu'un peu et avant de pouvoir apprécier ce que nous adorons tous deux ils nous faut encore éliminer le reste de cette faim qui nous étreins les reins! Car lorsque l'on a faim on ne pense qu'à dévorer et je compte bien finir le repas que nous avons débuter hier...

Nous sommes dans une spirale infernale qui ne peut se conclure que d'une seule manière …: Une orgie de chair.

Cette année vous verres que dans le sanctuaire je donnerais la part belle au citation d'auteur. Et celle-ci me vient à l'esprit: « Il n'y a point de passion plus égoïste que celle de la luxure » Sade.

Et bien clairement en état de manque l'égoïsme qui s'impose avant tout chose. Car avant d'entamer ce que l'on adore à savoir l'exploration érotico/charnel; il faut étancher enrayer le manque qui s'est installé progressivement.

Une chose est clair, nous le savons il n'y a pour l'instant pas de salamalec possible. Non pas le temps pour cela car cela ne peut être que sauvage et animal!

C'est là qu'intervient la transe car petit à petit on sait que ce jour approche, qu'il n'est plus très loin. Alors c'est le début de la provocation, des taquineries et des défis aussi.

Nos sens, nos désirs, nos envies sont tous à leurs maximums, ne demandant qu'à être assouvis.

Alors je ne vais pas dire que le manque est une bonne chose, mais si tout de même.

La première partie des retrouvailles ont été festifs (car nous devions fêter noël, son anniversaire, et la nouvelle année) mais la prochaine fois se sera tout bonnement volcanique.

Pour nous débute 2010!

Comments

[Ashtarte]

James,

Vous allez finir par me faire rougir!

[james]

Ashtarte,

quel beauté ce texte de désir charnel enflammé

[Volcane]

L'amour cessera-t-il un jour de balancer entre manque et plénitude ?...sourire...Non et c'est tant mieux car c'est son essence même et ce qui en fait le sel et le sucre. Des bisous.

[panam75]

Bonsoir,

Le manque peut exister aussi si l' on n' est pas en cple et lorsque des personnes qui nous ont apporté chaleur, amitié, partage et sexe ne sont plus là ... ou alors le manque peu être un stress bienfaisant d'attente entre deux visites chez des personnes que l'on voit peu souvent mais qu' on apprécie fortement ...
ALORS, les retrouvailles quelles qu'elles soient sont diablement chaudes et exquises
>>> se quitter pour avoir le plaisir de l' attente puis des retrouvailles et garder durant ce laps de temps ce petit truc au fond de la poitrine qui vous fait mal et fait boum boum boum ?

[Naamah]

Oui, il y'a des périodes comme ça où l'on compte les jours, les heures, les minutes qui nous séparent de la libération... Ce moment où on connaîtra l'extase, ce moment où on pourra jouir encore et encore et crier à quatre pattes la tête dans l'oreiller...
Arf...


Je t'embrasse